8 conseils pour retrouver une vie harmonieuse et équilibrée si vous êtes perfectionniste :

  • 30 Novembre 2019

1. Soyez un(e) perfectionniste équilibré(e), et non pas névrosé(e)

Le perfectionnisme peut être un trait de caractère tout à fait sain. Les problèmes n’apparaissent que lorsque nous le vivons à l’extrême.

La grande majorité des problèmes exposés parmi les 6 aspects négatifs du perfectionnisme, sont en réalité des formes extrêmes et toxiques du perfectionnisme. Les perfectionnistes qui agissent ainsi sont névrosés et laissent leurs réalisations définir ce qu’ils sont. Ils ressentent souvent un profond mal-être face à leurs buts et l’avenir leur paraît assez morose.

Ils visent toujours plus haut, au détriment de tout, que cela soit leurs relations ou leur santé personnelle. Malheureusement, cette forme de perfectionnisme est glorifiée dans les médias, où l’accent est mis sur le résultat final et non les sacrifices qui ont conduit à l’élaboration d’une certaine innovation, ou l’atteinte d’un exploit.

D’un autre côté, il y a le perfectionnisme sain. Celui-ci permet de rester motivé tout en cherchant constamment à s’améliorer. Il ne se concentre pas sur les échecs, mais permet de rester focalisé sur le but final.

En découvrant la différence entre ces deux formes de perfectionnisme, la forme saine et la forme névrosée, vous pourrez reconnaître les moments où vous glissez dans le côté obscur du perfectionnisme et modérer votre comportement.

 

2. Arrêtez de penser en mode “tout-ou-rien”

La mentalité du “tout-ou-rien” est un gros problème chez les perfectionnistes. Les perfectionnistes ont une vision très binaire de la vie. Pour eux, c’est soit “Blanc” ou “Noir”, “Tout” ou “Rien”, “Succès” ou “Échec”, “Tout terminer” ou “Ne rien commencer”.

Pourtant, une telle pensée est autodestructrice ou au mieux, irréelle. Dans le monde réel, personne n’atteint le succès sans heurt ni échec. Aucun athlète ne gagne une compétition sans se donner du mal à s’entraîner. Aucun entrepreneur ne réussit sans avoir d’abord échoué d’une manière ou d’une autre.

Et personne n’a produit de grandes réalisations sans s’être débattu avec ses outils, et sans avoir produit des brouillons infâmes en cours de route. En réalité, tout suit une progression, le tout-ou-rien n’existe pas.

Dans la Silicon Valley se trouvent des milliers d’entreprises incluant les grandes multinationales comme Facebook, Apple et Google qui encouragent l’échec. D’innombrables entrepreneurs à succès partagent les histoires de leurs échecs. Il existe même une conférence annuelle appelée “FailCon” qui encourage les personnes à accepter leurs échecs.

Cela parce qu’ils considèrent l’échec comme faisant partie du succès, et en échouant rapidement, vous apprenez rapidement ce qui fonctionne / ce qui ne fonctionne pas et grandissez par la suite.

Par conséquent, débarrassez-vous de cet état d’esprit du tout-ou-rien. Quand vous pensez en tout-ou-rien, ce que vous obtenez c’est plutôt rien-ou-rien. Permettez-vous de faire les choses de manière incomplète, imparfaite et imprécise. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez progresser dans la réalisation de votre objectif. Attelez-vous à noter vos progrès à chaque étape, et utilisez sans compter l’expérimentation et l’échec, car c’est le moyen le plus sûr de garantir votre futur succès.

3. Utilisez le Principe de Pareto

L’esprit du perfectionniste est un labyrinthe complexe. Il est capable d’absorber de larges quantités d’informations, d’analyser des détails, et d’établir des procédures élaborées pour chaque tâche.

En même temps, vous devez faire attention à ne pas tomber dans le cercle vicieux du perfectionnisme, c’est-à-dire la capacité à vous noyer dans d’innombrables informations et paramètres. Parce qu’un perfectionniste est soucieux du détail et capable d’emmagasiner des montagnes d’informations, cela l’empêche souvent de passer à l’action.

Pour eux, tout est important et tout doit être fait. Au final, ils finissent par être submergés par l’ampleur de ce qu’il y a à accomplir. Certains perfectionnistes tergiversent, d’autres restent bloqués dans la paralysie analytique. Certains abandonnent, tandis que d’autres passent un temps fou juste pour accomplir les tâches les plus basiques.

Avez-vous aussi tendance à vous placer la barre extrêmement haute à chaque tâche que vous réalisez ? Malheureusement, ce niveau de qualité attendu vous met souvent des bâtons dans les roues, au point où cela vous empêche de passer à autre chose. Si c’est le cas, voici quelques questions pour vous :

Qu’essayez-vous d’accomplir ?

    Qui sont les personnes qui ont réussi à atteindre cet objectif, ou qui tendent à le réaliser excellemment bien aujourd’hui ? Qu’ont-ils fait pour réussir ?

    En tenant compte de vos réponses à la question 2, par quels détails êtes-vous obsédés… Sont-ils essentiels au succès de votre objectif ? Si ce n’est pas le cas, est-il temps de les mettre de côté (ou de réduire votre investissement dessus) ?

Concentrez-vous sur la loi 80/20 et identifiez les quelques facteurs qui vous aident le plus à progresser vers votre objectif. Prenez garde à la loi des rendements décroissants, qui se produit lorsque vous essayez de perfectionner chaque détail, surtout ceux qui n’ont aucune influence sur ce que vous cherchez à accomplir.

 

4. Apprenez à vous respecter et à vous aimer

Il est facile de s’autocritiquer et de se négliger lorsque nous vivons des moments difficiles. Tout comme il est facile de se blâmer lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu. Rien n’est plus simple que de sacrifier son bien-être parce qu’on apprécie son travail, ou bien de s’en vouloir pour des erreurs commises par les autres.

Cependant, cela ne se produit que parce que vous ne vous estimez pas à votre juste valeur. Par exemple, en pensant ou vous disant “Je me déteste” ou “Je suis nul/nulle” lorsque vous n’arrivez pas à faire ce qu’il faut. En faisant cela, vous laissez vos objectifs et les problèmes des autres prendre le pas sur votre identité et votre amour-propre.

Vous sacrifiez votre propre sommeil et repos pour terminer votre travail et respecter les délais prévus. Tout simplement parce que vous n’accordez pas beaucoup d’importance à votre santé, comparé à votre mission du moment.

 

Cela voudrait-il dire qu’il faudrait ignorer les besoins de tout le monde et ne penser qu’à soi ? Non, bien sûr que non. Ce que je veux dire, c’est que nous devons apprendre à nous respecter nous-mêmes et à respecter nos besoins, tout en accordant de la valeur à ceux des autres.

Nous devons réapprendre à nous aimer nous-mêmes et à aimer nos défauts, tout comme nous aimons les autres sans condition. Et nous devons certainement continuer à nous consacrer à notre métier, mais sans compromettre notre bien-être.

Voici donc quelques conseils pour équilibrer cela :

    Déjouez vos pensées négatives. La prochaine fois que vous vous réprimandez pour quelque chose, dites-vous une phrase positive. Par exemple, au lieu de vous dire “Je me déteste”, dites “Je m’apprécie”. Au lieu de dire “Je suis nul/nulle”, dites-vous “Je fais de mon mieux”. Au lieu de “Je ne suis pas assez doué(e)”, “Je développe mes talents et je m’améliore à chaque seconde”. Vous pouvez également piocher des phrases d’autosuggestion si besoin.

    Cessez de vous en vouloir. Je sais qu’il est facile de vous blâmer lorsque tout ne va pas comme vous le voulez. Mais reconnaissez que vous avez fait de votre mieux. Vous avez fait ce que vous pouviez selon les circonstances du moment. Plutôt que de vous en vouloir, reconnaissez le mérite de ce que vous avez fait. Aimez-vous et appréciez-vous.

    Pensez à trois choses que vous faites bien. Les perfectionnistes névrosés tendent à se concentrer sur leurs lacunes et ce qu’ils n’arrivent pas à faire correctement. Renversez la tendance en vous concentrant sur ce que vous faites bien. Quelles sont les trois choses que vous avez bien faites, dans cet objectif ou dans votre vie ? Concentrez-vous sur cette question chaque fois que vous vous autocritiquez. Lorsque vous le ferez souvent, vous commencerez à reconnaître vos propres forces naturellement.

    Faites de votre santé une priorité. Personne ne peut vous empêcher de vous sacrifier au nom du travail, mais demandez-vous si c’est ce que vous voulez pour les 20-30-40 prochaines années. Notre santé est le résultat de l’attention que nous avons accordée à notre corps tout au long de notre vie, et non de ce que vous avez fait le mois dernier. Cela signifie aussi que manquer constamment de repos et une mauvaise hygiène de vie mettra votre santé en péril d’ici les 10 à 20 prochaines années. Est-ce réellement ce que vous voulez ? Et si vous commenciez plutôt à prendre soin de vous dès maintenant ?

 

5. Utilisez vos idéaux comme guides, pas comme absolus

Les perfectionnistes sont très attachés à leurs objectifs. S’ils n’atteignent pas une certaine cible ? Cela veut dire qu’ils ont échoué, pensent-ils. S’ils n’accomplissent pas un certain but dans un temps donné ? Cela veut dire qu’ils sont bons à rien, croient-ils.

Ils utilisent leurs objectifs comme mesure de leur valeur propre, et s’ils ne réussissent pas à obtenir le résultat escompté alors ils pensent ne rien valoir. Cela conduit certains à penser que leurs objectifs ne sont pas adaptés pour eux et ils les abandonnent complètement, d’autres tombent dans la dépression.

Mais est-ce vrai pour autant ? Si vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs (d’une façon qui vous convient), êtes-vous vraiment nul/nulle ou bon à rien ? Non, bien sûr que non. Ce n’est pas parce que vous n’atteignez pas vos objectifs dans un laps de temps donné que vous avez échoué, cela signifie juste que vous n’avez pas atteint vos objectifs dans ce temps imparti.

Peut-être que des situations ou événements vous ont empêché de le faire. Peut-être que votre approche était inadéquate. Peut-être que l’objectif que vous visiez n’était pas adapté et que vous devez vous fixer un objectif plus raisonnable.

Comprenez juste que vos objectifs sont des guides et non des absolus. Un “guide” signifie que votre objectif vous pousse à avancer sur la voie de l’amélioration. “Pas un absolu” signifie que votre objectif n’est pas une haie infranchissable, et ne pas la surmonter ne veut pas dire que vous êtes une personne défectueuse ou incompétente (ce qui est absurde soit dit en passant).

Vous êtes bien plus que vos objectifs et vos réalisations. Vous êtes une fleur qui n’a découvert qu’une seule de ses pétales. Cela veut dire que vous devez continuer à vous fixer de grands objectifs. Repensez à vos rêves, à ces choses que vous aimeriez accomplir et laissez-les vous guider. Que vous ayez atteint un objectif particulier n’est pas plus important que le simple fait de progresser vers lui.

Rappelez-vous que notre véritable but dans la vie est de croître (dans toutes nos facettes) et à devenir la meilleure version de nous-mêmes. Vos objectifs ne sont que des guides pour vous aider à avancer vers cela.

 

6. Appréciez vos relations avec les autres

Il est important de passer du temps à faire avancer votre carrière ou vos projets, mais la vie ne tourne pas uniquement autour du travail. Vous avez une famille. Vous avez des relations. Vous avez des personnes que vous aimez. Et pour certains, votre motivation (ou une partie d’elle) à bien faire au travail est motivée par vos proches.

Bronnie Ware, une infirmière en soins palliatifs, a expliqué dans son livre “Les 5 regrets des personnes en fin de vie“, que l’un des 5 plus grands regrets des mourants était “d’avoir trop travaillé et pas assez vécu“. C’est un regret partagé par la majorité les hommes qu’elle a soigné (c’était bien avant que les femmes ne commencent elles aussi à gagner de l’argent).

Prévoyez du temps pour vos relations. Réservez du temps pour vos proches chaque jour. 30 minutes, une heure, deux heures. Tout le temps que vous pouvez leur allouer pour le moment. Montrez-leur de l’attention et de l’intérêt. Embrassez-les chaque fois que vous les voyez.

Demandez-leur ce qu’ils font et s’ils ont des sujets à partager avec vous. Et très important, n’oubliez pas de les traiter en tant qu’individus, sans préjugés ni attentes qui pourraient émerger d’un esprit perfectionniste.

 

7. Célébrez tous vos progrès, toutes les victoires et les échecs

Je remarque que les perfectionnistes tendent à se concentrer sur leurs lacunes, tout en ayant des attentes très sévères vis-à-vis d’eux-mêmes. Ils ne se reposent jamais tant qu’ils n’ont pas terminé ce qu’ils ont commencé. Ils sont rarement satisfaits de ce qu’ils font.

Ils sont toujours à la recherche d’erreurs, de problèmes à corriger. Et ils ne célèbrent pas grand-chose, même lorsqu’ils ont fait du bon travail. Au contraire, ils prennent cela pour acquis.

John Lennon des Beatles, l’un des groupes de rock les plus célèbres au monde, a mentionné dans une interview qu’il était “insatisfait par tous les disques que les Beatles ont produit”. Il ajoutait “Il n’y en a pas un seul que je ne referais pas, y compris tous mes albums individuels”. Michael Jackson a également dit un jour : “Je ne suis jamais content de rien, je suis perfectionniste, ça fait partie de qui je suis.”

Je suppose qu’il est possible de vivre ainsi, d’être constamment insatisfait de son travail et malheureux. Cela vous aide à améliorer toujours plus la qualité de votre travail et à combler vos lacunes. Cela dit, il existe une autre façon de faire.

Par exemple, de célébrer tout ce que vous avez fait, y compris vos progrès, victoires, erreurs ou échecs. Oui vous avez bien lu, vos erreurs et échecs aussi. Cela signifie que si vous n’avez “seulement” progressé que d’1% dans votre tâche, vous devez vous féliciter.

Si vous avez fait une erreur, alors reconnaissez-la puis corrigez-la en conséquence. Soyez reconnaissant(e) pour cette opportunité d’apprendre et de vous améliorer. Et bien entendu, célébrez vos victoires et félicitez-vous pour votre travail bien fait.

Ce qui est intéressant, c’est que vous remarquerez qu’en faisant cela vous ne deviendrez pas plus laxiste au travail. Au contraire, cela vous encouragera à faire mieux. En reconnaissant vos forces et vos capacités, vous pourrez mieux les exploiter. Cela rend aussi la vie plus agréable et joyeuse.

Au lieu de vous concentrer sur ce qui vous manque, vous pouvez maintenant reconnaître ce que vous avez aussi. Et une telle mentalité d’abondance, contribuera grandement à construire un état de bien-être, d’amour de soi et de paix intérieure.

 

8. Déléguez aux autres et lâchez prise

Et pour finir, apprenez à déléguer et à lâcher prise.

En tant que perfectionniste, vous trouvez peut-être qu’il est difficile de travailler avec les gens. En ayant le pouvoir du perfectionnisme sous la main, vous pensez qu’il est plus facile et plus rapide de tout faire par vous-même, plutôt que de compter sur quelqu’un d’autre.

De plus, vous êtes en mesure de tout faire exactement comme vous l’imaginez, au lieu d’avoir à vous fier aux instructions que vous transmettrez aux autres, et à devoir faire face à leurs erreurs et aux problèmes de communication entre vous.

Malgré tout, j’ai découvert qu’il était impossible de tout faire seul, surtout si vous souhaitez augmenter votre niveau de productivité et maintenir la même qualité de travail. Et d’autant plus, si vous voulez exceller au travail sans négliger votre santé ou vos relations.

Vous pouvez sinon tout gérer par vous-même et travailler jusqu’à votre mort, sans avoir de temps ni pour vous ni pour les autres. Mais est-ce réellement ce que vous voulez ?

Vous n’avez pas à tout faire seul(e). Trouvez les bonnes personnes qui vous comprennent, formez-les et répétez l’expérience au fur et à mesure que vous progressez. Bien qu’il soit difficile au départ de trouver les bonnes personnes pour vous aider, cela ne veut pas dire que vous devez abandonner la recherche.

Il y a des personnes tout aussi douées que vous, qui ont aussi le soucis du travail bien fait, il suffit de séparer le bon grain de l’ivraie.

Même si vous travaillez avec des personnes que vous n’avez pas choisies – comme des supérieurs et des collègues – il s’agit d’apprendre à établir une relation positive avec elles et à trouver une manière saine de collaborer et de travailler ensemble.

Ce qui signifie :

    Identifiez les domaines dans lesquels vous avez besoin d’aide (oui, il y en a et vous le savez !).

    Demandez à des personnes de vous aider dans ces domaines. Si vous êtes entrepreneur ou à votre compte, vous pouvez engager du personnel ou des prestataires. Ou bien vos collègues/supérieurs si vous travaillez dans une entreprise. Ou même d’engager un coach, si vous souhaitez juste apprendre une nouvelle compétence raidement.

    Partagez vos attentes et posez les bases d’une compréhension commune, afin d’éviter toute confusion sur le travail à effectuer.

    Sachez que les erreurs au départ sont normales. Il y a toujours un temps d’échauffe lorsqu’il s’agit de travailler avec quelqu’un sur une nouvelle tâche, et c’est normal. Tout comme il faut du temps pour apprendre quelque chose de nouveau, il faut également du temps pour que les autres fassent les choses “correctement”. Ici, il s’agit d’établir une communication active et de travailler ensemble pour combler les lacunes.

    Enfin, apprenez à lâcher prise. Tout le monde ne sera pas en mesure de faire les choses exactement comme vous l’attendez, surtout s’il s’agit d’un travail créatif et de haut niveau. Même s’il y a des erreurs objectives, donnez à vos collègues ou employés des conseils pour apprendre de leurs erreurs plutôt que de tout corriger par vous-même. De sorte qu’ils sachent quoi faire la prochaine fois. En étant moins à cheval sur certaines attentes très spécifiques et en laissant les gens faire leur travail – toujours dans le cadre de directives claires bien sûr – vous leur permettez d’apprendre, de grandir, et de vous fournir leur meilleur travail.

Le mot de la fin :

Prenez le temps d’inclure ces nouvelles façons d’agir dans votre quotidien. Vous n’êtes pas non plus obligé(e) de tout pratiquer en même temps, commencez par ce qui vous parle le plus, puis avancez à partir de là. Progressivement, vous verrez votre vie changer pour le mieux, vous découvrirez à quel point il est plus sain et bénéfique de vivre un perfectionnisme modéré plutôt que de l’utiliser à tort et à travers.