Neurosciences : 5 questions que chacun devrait se poser :
Journaliste et spécialiste du sujet du questionnement depuis plus de trente ans, Warren Berger précise que, face à n'importe quelle situation exigeante, qu'elle soit professionnelle ou personnelle, le simple fait de prendre le temps et de faire des efforts pour se poser des questions aiderait à prendre de meilleures décisions.
D'après lui, c'est aussi de ces questionnements que jaillissent les idées nouvelles et les actes productifs. Mais comment savoir si l'on se pose les bonnes questions, celles qui nous permettent de voir les choses sous un jour nouveau ?
Pour Warren Berger, ces "belles questions", comme il les nomme, sont celles qui nous ouvrent de nouveaux horizons. Et il précise que nous sommes tous capables de nous poser les bonnes questions, quel que soit notre métier, notre situation personnelle, nos loisirs ou nos passions.
"Quand les gens demandent "comment devient-on un bon questionneur?", je leur conseille de prendre quelques leçons d'un vrai "maître-questionneur", pas Einstein ou Socrate, mais un enfant de quatre ans. Des études ont montré que les enfants de cet âge peuvent poser entre cent et trois cent questions par jour".
Si les questions d'un enfant peuvent sembler simplistes, elles sont en réalité la preuve d'une réflexion complexe et de haut niveau. Et, comme le précise Warren Berger, "il faut être suffisamment conscient pour savoir que l'on ne sait pas, et avoir l'ingéniosité de commencer à faire quelque chose pour y remédier".
Paul Harris, pédopsychologue de l'Université de Harvard, précise que les jeunes enfants découvrent très tôt que les informations qu'ils recherchent peuvent être facilement extraites d'autres êtres humains, simplement en utilisant une combinaison de mots et d'inflexions vocales.
Se poser des questions active la région du cerveau liée au traitement des récompenses. La curiosité (c'est-à-dire l'acte de demander) engrange un cercle vertueux, où les questions suscitent davantage de questions.
Le neuroscientifique Charan Ranganath précise que nous pouvons imaginer la curiosité "comme une démangeaison", et que le questionnement est une façon de gratter cette démangeaison. Un enfant de 4 ans se gratte, et ce jusqu'à ce qu'on lui dise de s'arrêter. À cet âge, on n'a aucune réticence à poser des questions sur tout et n'importe quoi, y compris ces questions fondamentales, de base, ces "pourquoi ?" que beaucoup d'entre nous répugnent à poser par peur d'être stupides. Un enfant qui s'interroge n'est pas accablé par les connaissances accumulées, les préjugés ou suppositions sur la façon dont fonctionne le monde et pourquoi les choses sont comme elles sont. L'esprit d'un enfant est expansif, une condition idéale pour se questionner, s'informer et grandir.
L'organisation à but non lucratif Right Question Institute précise que l'enfant commence à poser moins de questions vers 5 ou 6 ans, jusqu'à ne presque plus poser de questions, voire aucune, à l'adolescence. Pour devenir un meilleur questionneur à l'âge adulte, il faut donc pouvoir libérer cet enfant de 4 ans qui sommeille en nous, ce questionneur intrépide et imaginatif que nous étions tous. Et pour cela, Warren Berger propose de commencer à se poser les cinq questions suivantes.
1.Suis-je prêt à être considéré comme naïf ?
Warren Berger précise qu'il s'agit là de la meilleure arme des enfants : ils sont naïfs et se moquent de savoir qui le sait ou le découvre. Ainsi, ils sont prêts à poser des questions fondamentales sans aucun embarras, dans n'importe quelle situation. En tant qu'adulte, être capable de poser des questions fondamentales ("pourquoi faisons-nous les choses comme nous les avons faites?") peut réellement nous aider à sortir de nos pensées et comportements habituels.
2.Suis-je à l'aise pour poser des questions qui n'ont pas de réponse immédiate ?
Les questions les plus puissantes, celles qui ont le pouvoir de changer notre vie, ne sont pas celles qui ont une réponse directe sur Google. Nous devons être prêts à vivre avec ces questions plus difficiles et à y consacrer du temps.
3.Suis-je prêt à m'éloigner de ce que je sais ?
Avoir de l'expertise dans un domaine est excellent, mais cela ne doit pas être une excuse pour se reposer sur ses lauriers. Un bon questionneur est aussi un apprenant agité, curieux, qui veut explorer constamment de nouveaux domaines.
4.Suis-je prêt à admettre que je me suis trompé ?
Un bon questionneur doit avoir de l'humilité et de la curiosité qui lui permettront de prendre en considération les points de vue différents des siens. C'est une habitude qu'il est important de cultiver pour une communication claire et une meilleure entente mutuelle.
5.Suis-je prêt à ralentir et à prendre du recul ?
Warren Berger précise que se poser des questions a un effet extrêmement puissant : cela nous oblige à réfléchir. Et plus précisément, lorsque nous travaillons sur des questions dans notre esprit, nous sommes engagés dans une "pensée lente", terme utilisé par le psychologue lauréat du prix Nobel Daniel Kahneman pour décrire le processus cognitif délibéré qui nous conduit à prendre de meilleures décisions, à faire des choix et à agir. Ralentir peut être quelque chose de très simple, comme faire une pause avant de prendre une décision ou de poursuivre une action pour se demander : "qu'est-ce que j'essaie vraiment de faire ici?"
Que l'on possède déjà un certain talent pour le questionnement ou non, se poser des questions est une façon de s'améliorer en dépassant nos préjugés, en élargissant notre réflexion et en surmontant nos peurs.
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