NEUROSCIENCES : L'hôpital reconnaît les pouvoirs de l'esprit :

La méditation religieuse est bien plus universelle qu'on ne le croit : « Des composantes ont existé, à différentes époques, dans les pratiques de toutes les religions abrahamiques : au siècle, elle est ainsi présente chez les pères du désert, les premiers moines chrétiens ! » , explique Jean-Gérard Bloch, coresponsable du diplôme universitaire Méditation et neurosciences tout juste créé à l'université de Strasbourg. De ce point de vue, la méditation issue du bouddhisme présente l'avantage d'être restée très vivante, ce qui permet d'analyser son impact sur le corps et l'esprit. Qui plus est, dans les années 1970, un biologiste américain de l'université du Massachusetts ayant une bonne connaissance de cette pratique a eu l'idée de la « laïciser » afin d'en tester les effets dans des essais cliniques rigoureux. Jon Kabat-Zinn met ainsi au point un programme très codifié de méditation dite « de pleine conscience », étalé sur huit semaines. Cette technique, qui exige un entraînement important, consiste à élargir le champ de son attention jusqu'à être parfaitement conscient de l'instant présent et de ce qui est ressenti (sensations internes, pensées, perceptions, bruits… ). Depuis que ses premiers résultats sur le stress sont tombés, pléthore d'études se sont succédé, centrées aussi bien sur le métabolisme que sur le fonctionnement du cerveau ou sur les gènes. La méditation serait ainsi utile pour contrer la douleur, renforcer le système immunitaire, protéger le cœur et les artères… et même lutter contre les effets du vieillissement ! Jean-Gérard Bloch tient cependant à souligner : « Il est nécessaire d'examiner attentivement la méthodologie, le nombre de personnes suivies, la durée de l'étude, les analyses statistiques, et aussi la qualité de celui qui est censé apprendre aux volontaires à méditer… », éléments essentiels qui font parfois défaut. Bon nombre de travaux scientifiques font tout de même consensus aujourd'hui. Au point que le programme de méditation de pleine conscience mis au point par le professeur Kabat-Zinn est désormais proposé dans 200 hôpitaux américains, et il fait petit à petit son entrée dans les établissements hospitaliers français…

La « pleine conscience » aide à contrer le stress
À Boston, en 2012, Gaëlle Desbordes soumet une trentaine de volontaires à une petite expérience.
Pendant huit semaines, certains sont entraînés à la méditation de pleine conscience, pendant qu'un groupe de contrôle reçoit un simple programme d'éducation à la santé. L'activité de leur cerveau est enregistrée en IRM. Résultat : trois semaines après le début du programme, l'amygdale (région du cerveau impliquée dans la gestion des émotions)des méditants réagit moins, qu'ils soient confrontés à des images réjouissantes ou angoissantes. Dans le groupe de contrôle, en revanche, aucun changement n'est révélé. Preuve est ainsi faite que la méditation peut modifier le fonctionnement du cerveau. Et les conclusions d'autres études vont dans le même sens. Ainsi, en 2007, des scientifiques chinois montraient que des étudiants entraînés à méditer voyaient leur taux de cortisol (hormone sécrétée pour éviter que le corps s'emballe en situation de stress, photo ci-dessous) diminuer devant un problème de maths. En 2013, Clifford Saron, de l'université de Californie, a obtenu le même type de résultats en invitant une cinquantaine de personnes à une retraite de trois mois dans un centre bouddhiste du Colorado. Un bénéfice de taille quand on connaît tous les problèmes attribués à la sécrétion excessive de cortisol en cas de stress chronique. Du reste, des neuroscientifiques américains de l'université du Wisconsin viennent aussi de montrer les atouts de la méditation sur la polyarthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l'intestin ou l'asthme, maladies liées au stress…

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