Comment lâcher-prise ?

  • 02 Janvier 2021

Que de fois par jour n’entend-on sur les ondes radios ou télévisuelles, cette question à forme de slogan : « Comment lacher prise dans ce monde de fous ». Vie trépidante, travail de plus en plus aliénant, perte des res familiaux et de civilisation, peur de la précarité… Tous les ingrédients sont là pour nous mettre sous pression, et nous faire rechercher des réponses à notre situation.

Comment lacher prise pour plus de bonheur.

En premier lieu, corrigeons la phrase ; il ne s’agit pas de : « comment lacher prise dans ce monde de fous » (à moins de vouloir finir en bouillie sur un trottoir), mais de comment faire pour que ce monde de fous nous …la grappe. Il existe pléthore de fausses solutions qui va de l’affiliation à des sectes aux addictions aux médicaments ou à l’alcool. Voyons donc ici les vraies solutions bénéfiques à long terme pour notre petite personne.

Le maître mot : relativiser !

“Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre.” Tout est dans cette citation de l’empereur romain et philosophe stoïcien Marc Aurèle. Vouloir refaire le monde à l’image des étudiants de mai 68 et de leur « faisons table rase du passé » est illusoire et ne peut conduire qu’au nihilisme suicidaire.

Par contre énormément de choses dans notre vie peuvent être améliorées sans beaucoup d’efforts, tel que la gestion de notre emploi du temps, où les relations avec un entourage dépriment (en amitié le nombre est toujours l’ennemie de la qualité et de la sincérité). Lorsque nous nous sentons submergés par la vie, il devient nécessaire d’élargir notre champ de vision au reste du monde, pour relativiser notre situation et ouvrir la cage mentale qui emprisonne nos pensées.

Retrouver le contrôle de soi.

Le monde qui nous entoure est tellement envahissant, qu’il en arrive même à prendre le contrôle de nos fonctions vitales. Ainsi en est-il de notre respiration qui devient superficielle, et n’oxygène plus suffisamment nos organes, à commencer par le plus noble : le cerveau. La solution est de reprendre conscience de notre souffle vital par l’usage d’une respiration ventrale volontaire. La fréquence doit être adaptée à la personne et à ses possibilités, mais le rythme doit impérativement privilégier l’expiration.

Par exemple pour une personne en santé, l’inspiration s’effectuera sur 4 temps (compter jusqu’à 4) et l’expiration sur 6 temps, en vidant les poumons sans excès. La durée de l’exercice, qui peut être pratiqué au bureau, dans les transports ou à la maison (quand le petit dernier devient impossible) est de 2 à 3 minutes, renouvelé plusieurs fois dans la journée.

Cela sous-entend, reprendre le contrôle de notre emploi du temps, pour s’accorder des périodes de quelques minutes à une heure qui nous appartiennent entièrement. Le but étant de laisser vagabonder notre esprit sur des idées, des souvenirs, des sensations, des rêves qui nous ont été agréables ou que nous aimerions vivre ou revivre. « Plus facile à dire qu’à faire », me direz-vous.

Et pourtant : avez-vous vraiment besoin d’aller prendre un verre avec ce ou cette collègue de travail qui vous dénigre auprès de la direction. Avez-vous vraiment besoin à l’heure d’internet, de perdre une mâtinée à courir les magasins pour trouver l’article dont vous rêvez. Non.

Arrêtons de nous laisser balloter par la vie, tel un navire sans gouvernail. Alors pour répondre à la question : « comment lacher prise … » ; reprenons la barre de notre existence grâce à ces quelques conseils et exercices simples, qui ne demandent qu’un peu de volonté pour retrouver la sérénité.

Belles découvertes intérieures à tous. Tout est en vous. Pour une Positivité constructive,??

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